Les 2 projets que les riverains ont proposés pour le croisement de la rue du Mystère et de la chaussée de Bruxelles n’ont pas été retenus.
L’un consistait en une désimperméabilisation du sol et un aménagement vert protégé par des gabions et assorti d’une noue visant à récupérer une partie de l’eau qui s’écoule hors du parc lors de fortes pluies. Ces eaux viennent grossir les eaux déjà abondantes qui s’engouffrent dans les égouts et les font déborder. Ce qui a pour effet de provoquer des inondations dans le bas de la chaussée de Bruxelles, au début de l’avenue Van Volxem et dans les rues situées plus bas.
L’autre projet , si l’enlèvement du macadam n’était pas approuvé, consistait à garder le périmètre tel quel mais à le protéger avec des gabions pour continuer à permettre aux enfants du coin de rouler à vélo sur cette petite surface. On y aurait dessiné une petite piste de cyclable. Ce projet était également assorti d’une noue.
Ce plan a été en partie retenu (sans la noue et les gabions) mais ne diffère en rien du projet qui avait déjà été voté lors de la précédente législature, un coup dans l’eau donc pour nous qui espérions que la problématique de l’eau soit enfin prise en compte. Nous avons toutefois insisté pour que la sécurité soit garantie car les croix-de-saint-andré du projet initial nous paraissaient insuffisantes et particulièrement vilaines… L’ élément sécurité devrait être considéré, nous assure-t-on, quant à l’esthétique…wait and see!
S’il s’agit d’un manque de moyens, nous espérons que la commune se tournera vers d’autres instances telles que la région car les inondations à répétition coûtent encore plus cher à la collectivité. Des solutions telles que les bassins d’orage, si elles sont utiles, sont encore plus onéreuses et ne sont bien sûr pas applicables partout. Nous proposons de réhabiliter les anciennes citernes des habitations, de placer de nouvelles citernes d’eau de pluie dans les lieux publics pour l’arrosage des plantations et de placer des noues aux endroits stratégiques. Ces petites mesures pourront déjà diminuer la quantité d’eau qui s’engouffre dans nos égouts.
Si nous sommes déçus, nous ne sommes pas complètement abattus puisque le travail continue avec le groupe de travail de l’eau, associé aux EGEB (Etats Généraux de l’Eau à Bruxelles) pour la présentation de propositions aux instances officielles de l’eau ainsi qu’à la commune et la région. Réunion prévue le 15 novembre 2013.